L’application Street Art Cities s’est engouffrée dans la brèche du street art. Participative, elle propose de localiser les œuvres urbaines grâce à des contributeurs aux quatre coins du globe !
Dans la rue, les œuvres la plupart du temps sont éphémères (sauf pour les fresques réalisées avec l’accord des institutions). Elles se transforment, sont recouvertes par d’autres ou s’effacent au grès des intempéries.Le projet Street Art Cities propose de recenser ce patrimoine artistique fugace et spontané, grâce à des contributeurs passionnés, ou simplement curieux. A ce jour, la base de données constituée est déjà conséquente : 16 387 œuvres géolocalisées dans 359 villes et 72 pays.
Même s’il est possible que les œuvres indiquées ne soient plus visibles, se balader dans l’application a des allures de chasse au trésor. Sur Montpellier, 641 œuvres sont pointées, photographies à l’appui.
Chacune est accompagnée du nom de l’artiste et parfois quelques anecdotes. Contre toute attente, s’y trouvent des pièces vraiment cachées et inédites, sur lesquelles il est difficile de tomber sans les connaître.
Elles cohabitent avec les fresques incontournables (Zest dans le quartier Rondelet, la façade du Jam réalisée par AL et Salamech, Seno sur l’avenue de Toulouse…). On y croise Mr BMX, Smole, Polar, mais aussi les collages de Kuro, les pochoirs de Ose, les lunes de Loko. De quoi mettre le nez dehors et se lancer dans une visite inédite, à deux pas de chez soi ou en voyage.