La Halle Tropisme a accueilli 15 000 personnes de vendredi à dimanche
4300 visiteurs ont été comptabilisés pour la seule inauguration, le vendredi 18. Vraiment un extraordinaire engouement pour ce tiers-lieu comme on en voit à Berlin, Londres et Paris et qui manquait tant à Montpellier. Et belle mixité transgénérationnelle même si les trentenaires avec enfants restent la couleur dominante de ce festival Tropisme, qui a donné son nom à l’ancien atelier de réparation militaire.
Au croisement de la nouvelle économie numérique et de la culture, Tropisme a proposé une programmation à son image avec du parapente en réalité virtuelle, un piano qui joue les ondes singulières transmises par votre main, un jeune rappeur Nelick dont les jeunes filles connaissent par cœur les chansons, des concerts électro au milieu de pieds de micros portant des leds, un café-serre bondé et chaleureux, un jeune rappeur montpelliérain Carbonne doué, la fascinante électro africaine du producteur et compositeur Martin Meissonnier, la présence toujours bluffante de Nat Yot, des activités intelligentes pour les enfants, une performance culinaire nocturne à base d’huîtres…
Seul bémol : le froid dans un espace immense (4000 m2) forcément sensible aux températures extérieures. Avec ou sans écharpe, la Halle Tropisme prend une place décisive dans le paysage local.
Vidéos : Bertrand Jarry, Sabrina Chinni.
Photos : Céline Courtault-Capelier.