Au coeur d’une mini-tempête politico-administrative, Jean-Paul Montanari, le directeur de Montpellier Danse, annonce son soutien à Philippe Saurel. Un coup de fil d’un fonctionnaire de la culture de la région Occitanie a mis le feu aux poudres. Ledit fonctionnaire, au nom du renouvellement des administrateurs, a annoncé à Jean-Paul Montanari qu’il perdait le siège attribué aux personnalités qualifiées au sein du CA du Centre chorégraphique national (CCN), le co-locataire de Montpellier Danse dans l’Agora de la danse, boulevard Louis Blanc.
Rumeurs dans la presse et coups de fils : s’en est suivi un gros micmac sans grand intérêt et incompréhensible pour le commun des mortels, focalisé sur la succession de Montanari, 71 ans, à la direction de Montpellier Danse : une des plus belles arlésiennes de la culture montpelliéraine. Mais rien à voir ! Si elle a un leadership au CCN, la Région n’a pas de voix prépondérante sur ce sujet, Montpellier Danse étant majoritairement sous l’autorité de la Métropole.
Grandes manœuvres en vue de la fusion des deux structures rivales : autre arlésienne de la danse ? Mini-affaire à consonance politique dans le cadre du bras de fer Delga/Saurel ? Peut-être !
Ces remous ont en tout cas renforcé (et amusé) le directeur de Montpellier Danse : en réaction, Philippe Saurel, qui compte ses troupes, l’a invité à déjeuner. Alors qu’il avait plusieurs fois évoqué sa succession -déjà en tant que candidat en 2014-, le Maire de Montpellier et président de la Métropole s’est montré particulièrement relax sur l’échéance du départ de Jean-Paul Montanari, tout en s’assurant de son soutien dans le cadre des prochaines Municipales. « De toute façon, cela va m’être très difficile de soutenir un autre candidat ! » confie Montanari. « Saurel m’a dit devant témoins : « Tu partiras quand tu voudras » . « Moi, je suis d’accord pour tout ! Même pour rester !