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Jean Rouaud, le kiosquier devenu Goncourt

Juste avant de s’installer à Montpellier de 1983 à 1990, Jean Rouaud a co-tenu un kiosque à journaux (comme on pourrait dire co-détenu tant parfois ces petits pavillons proposant nombre de titres de publication en tout genres ressemblent, parfois, à des petites prisons ou du moins à des cellules de moines) dans le 19ème arrondissement de la capitale. Tout en  écrivant en parallèle son premier opus : « Les Champs d’honneur » qui lui vaudra le prix Goncourt, cette même année 90.

Jean Rouaud, du reste, ne peut s’empêcher de faire un petit clin d’œil au Clapas (ville natale de sa fille Joséphine) dans l’épisode n°5 : « La Vie Poétique » en trouvant prétexte à évoquer le peintre Frédéric Bazille et son mètre 85.

Les fantômes du poète et parolier Bernard Dimey (auteur du sublime « Syracuse » pour Henri Salvador) véritable pilier de la rue Lepic à Montmartre et Jacques Brel, l’auteur de « Ne me quitte pas », pour une certaine Suzanne Gabriello, sont convoqués par le biais d’un personnage haut en couleur qui aurait bossé pour le grand artiste belge.

Un critique de l’émission « Le Masque & La Plume » disait l’autre dimanche, sur « France Inter », que c’était le grand livre qu’on attendait de Rouaud. On est en effet sacrément content de passer un si agréable moment en sa compagnie.

Jean Rouaud, »Kiosques », Grasset, 19 euros.

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