Leur proposition est l’exact et troublant reflet de leurs parcours croisés : lui, est un pionnier de l’art numérique. Bruxellois, puis parisien, il s’attache à produire ce qu’il appelle ses « algorithmes poétiques ». Le cerf-volant exposé à la galerie Saint-Ravy est un objet fabriqué quand il était un jeune garçon . Il est relié à une installation interactive. Un ordinateur répercute les sons émis par sa corde, que le visiteur est invité à faire vibrer, déclenchant sur un écran toute une cosmogonie qui évoque les thèmes de leur œuvre commune.
Durieu-Erin ce sont aussi des visages de femmes : Frida Kahlo, La Joconde, et leur célèbre Marylin Monroe affublée de poils pour contrarier nos perceptions sur le mythe. Elles portent la signature de Nathalie Erin qui apporte de la chair et de la couleur à l’abstraction numérique, une touche féministe et ethnique devenue leur marque.
On retrouve ces figures à Saint-Ravy qui s’animent selon le procédé mis au point par Frédéric Durieu à partir de Artivive, la fameuse application à succès, inventé par une start-up autrichienne. Gratuite, vous pouvez la télécharger et l’activer en vous plaçant devant le tableau pour vivre une expérience de réalité augmentée. Voir un aperçu dans la vidéo ci-dessous.
fb : frederic durieu & nathalie erin
instagram : durieu_erin
Photo : Charlie Bonallack.