Cette manifestation s’étale sur deux mois au lieu de deux jours habituellement pour les Zat, et concerne exclusivement le coeur de ville selon un parcours urbain qui relie les 3 entités de la structure MoCo : la Panacée, rue de l’école de pharmacie, le MoCo près de la gare et l’école des Beaux-Arts au Beaux-Arts… Dans l’esprit des Zat destinées à restituer le génie d’un quartier, cette déambulation à ciel ouvert permettra la « découverte des ressources culturelles et historiques de la ville sous l’angle de la création contemporaine ». Boutiques (de nombreux commerçant en sont partenaires) et lieux institutionnels figurent dans la liste des lieux investis : Monoprix, Iniqlo, le Centre chorégraphique, le musée Fabre, la place Sainte-Anne, l’Opéra etc…
51% d’artistes locaux
Un parcours principal d’environ 1 heure 30mn, 3 parcours d’environ 1 heure seront proposés gratuitement au public, avec une application mobile géolocalisée accessible sur Apple Store et Google Play, conçue pour l’occasion.
Pas d’appel à projet pour cette opération mais des invitations faites à des artistes et des propositions spontanées ont conduit à une liste imposante mêlant des artistes internationaux, des grands noms -Neil Beloufa, Hicham Berrada- et 51% d’artistes locaux, dans un savant dosage. Est-ce la perspective des Municipales ? L’attention grandit pour les artistes locaux dans le cadre d’une discipline devenue reine à Montpellier, depuis le recrutement de Nicolas Bourriaud, chargée d’enjeux.
Trois oeuvres pérennes
Trois œuvres resteront dans l’espace public à la faveur d’une commande municipale : Cosma d’Abdelkader Benchama, place Salengro : une installation à partir de marbre de Rabat et de Saint-Pons-de-Thomières, ensuite Sans titre de Lili Reynaud Dewab, place de Strasbourg : une sculpture en aluminium à partir du moulage de son corps, enfin Le triomphe de Gilgamesh de Dominique Figarella, sur le pont de Sète en forme de paroi rupestre.
Renseignementss sur https://zat.montpellier.fr/
Photo @Métropole