De Xavier Dolan à Mathieu Kassovitz, France Télévision propose quatorze premiers films de réalisateurs francophones ou acteurs passés derrière la caméra, pour le plus grand plaisir de nos longues journées de confinement. Notre sélection.
Sur France.tv, on nous ravit avec ce streaming gratuit de quatorze longs-métrages francophones. Entre Xavier Dolan avec « J’ai tué ma mère » et Mathieu Kassovitz avec « Métisses », ces petites perles ont tout pour nous plaire, et égayer nos journées et soirées enfermés à la maison. Ces artistes francophones, devenus célèbres par la suite, ont tous commencé quelque part, avec des couleurs ou des images qui feront plus tard leur signature. France Télévision nous conte leur premiers pas à travers leur tout premiers film.
« J’ai tué ma mère » de Xavier Dolan
Entre irritation et amour pour une génitrice manipulatrice et culpabilisante, Hubert Minel, le personnage qu’incarne Xavier Dolan, nous renvoie à la dimension névrotique des rapports familiaux et aux difficiles premiers émois d’une adolescence « à la fois marginale et typique ».
« La reine des pommes » de Valérie Donzelli
Adèle vient de se faire quitter par Mathieu, l’amour de sa vie. Aidé par sa cousine, chez qui elle est hébergée, elle décide de partir « à la chasse à l’homme » et explorer sa féminité. On suit ses ébats et ses états dans un roman-photo où humour et gravité se lient avec brio.
« Tout est pardonné » de Mia Hansen-Love
L’histoire d’un père toxicomane et écrivain à ses heures perdues, d’une famille qui s’étiole avec une mère qui décide de prendre la fuite. L’histoire de retrouvailles entre la jeune Pamela et ce père absent. Tout en douceur et en sérénité, ce film nous amène à nous questionner sur les traumatismes passés et les cicatrices pansées dans cette fabuleuse première épopée de Mia Hansen-Love.
« Métisses » de Mathieu Kassovitz
Dans ce premier film de Mathieu Kassovitz, on nous raconte l’histoire d’un « trouple », deux amants tous deux épris de la même femme, qui tombe enceinte de l’un deux, mais ne sait pas lequel. Entre amour et haine, ce long-métrage porte des problématiques bien actuelles : le polyamour et la paternité ou le polyamour et la maternité…
« Dieu seul me voit » de Bruno Podalydès
Les errements d’un jeune homme en proie au doute. César du meilleur premier film, Bruno Podalydès, avec dans le premier rôle son frère, Denis Podalydès, nous montre l’hésitation comme philosophie de vie, et les pérégrinations d’un jeune homme en recherche de lui-même, qui tente de se rapprocher de la vérité grâce à ses rencontres.
Bravo
Très intéressant tous ces fils
Merci