O à 3 ANS
–« Le livre qui sait tout faire », Tristan Mory, éditions Milan. Ceci est un livre. Un petit livre, peut-être, mais qui sait tout faire ! Voyons voir. Sait-il cligner d’un œil ? Oui. Tirer la langue ? Bien sûr. Et faire ses lacets ? Incroyable, il est vraiment très fort ! Un livre animé en forme de bonhomme pour faire rire et éveiller les tout-petits.
–« Le dé des premiers mots », Editions Placote. Un dé et 60 photos, pour jouer avec les sons et apprendre des mots avec bébé. 27€
–« Maman Renard » de Amandine Momenceau (Editions L’Agrume). L’Histoire : à l’orée de la forêt, Maman Renard observe ses quatre petits qui batifolent dans la neige. L’hiver est bien installé, mais ce jour-là, le soleil est magnifique, les petits en profitent et s’éloignent un peu trop du terrier… En un instant, Maman Renard les perd de vue. Elle part alors à leur recherche, mais entre les nombreux arbres et la neige profonde, pas facile de les retrouver. Une balade tendre et poétique qui prend la forme d’un cache-cache au cœur d’une majestueuse forêt enneigée. Un livre tout en découpes qui rendent cette histoire encore plus réelle et ludique.
-« J’y vais » de Matthieu Maudet aux Éditions L’École des loisirs, 9,20€. Voilà un petit oisillon bien décidé à y aller ! Mais où ? Sur la route, sa famille lui donne toutes sortes de choses pour qu’il n’ait pas froid, pas faim, pour qu’il ne s’y ennuie pas. Mais où donc ? Sur le pot, pardi !
–« Mascarade » de Cléa Dieudonné chez L’agrume éditions 14,90€. En cette période où sortir masqué.e semble tout indiqué, on ne saurait mieux vous conseiller que de vous ruer sur cette « Mascarade » joyeuse et hilarante ! Un album pop-up ensorcelé où les grenouilles rugissent et les loups beuglent, pour se déguiser, rire et jouer.
–« Au contraire » de Bastien Contraire aux éditions Albin Michel jeunesse. Un bel imagier cartonné des contraires où les illustrations se forment grâce à des pages translucides par la superposition de formes et couleurs différentes selon le système de pochoirs utilisé fréquemment par l’auteur. Très beau et malin, à partir de 2 ans. 13,50€
–« Mon livre sonore animaux ». 54 sons animaux d’animaux dans des univers différents (la ferme, la savane…), avec pour chacun, une petite histoire. Autant de sons d’animaux dans un même livre qui raviront les enfants.
–« Comment transformer un loup », Corinne Dreyfus, Frimousse. Le guide pas à pas, presque magique, un peu photoshopé, et complètement fou, pour faire d’un terrible loup un innocent mouton, tout ça du bout des doigts.
–« Séraphine, l’anniversaire », d’Albertine Editions La joie de lire, 17,90 €. Une journée d’anniversaire pas comme les autres. Séraphine entourée de ses amis organise la plus belle journée qui soit. Du réveil au soir, chaque double page nous transporte dans un lieu différent, le quotidien prend une allure fantastique. De drôles d’animaux, des couleurs chatoyantes pour donner libre cours à son imagination. Un vrai régal pour les petits et leurs parents.
4-12 ANS
–« La nuit de la fête foraine », Gideon Sterer/ Mariachiara Di Giorgio, éditions Les fourmis rouges. Que se passe-t-il la nuit, lorsque la fête foraine a fermé ses grilles ? Approchez et observez… Les animaux de la forêt y ont pénétré en secret ! » Un album sans texte, absolument enchanteur !
–« Unique au monde : organiser, classifier, collectionner » de Neil Packer. À travers des planches hypnotisantes et fourmillantes de détails, nous découvrons l’art de la taxinomie, cette science de la classification. 18€.
–« Einstein : L’incroyable voyage d’une souris à travers l’espace-temps » de Torben Kuhlmann (Editions Nord-Sud). L’Histoire : Souriceau n’en revient pas, il a raté la Fête du fromage de Bern, à un jour près. Ne peut-il revenir en arrière ? Il s’interroge sur la notion de temps. Comment remonter le temps ? Voilà le défi qu’il tente de relever, avec l’aide d’un ami horloger, et les précieuses notes d’un certain Albert Einstein. Après bien des tentatives pour se construire une machine à remonter le temps, Souriceau arrive dans le passé. Mais il s’est trompé dans ses calculs, et le voilà contemporain d’Albert Einstein. Celui-ci va l’aider à voyager à travers la notion de temps.
–« Résidence Beau séjour » de Giles Bachelet aux Editions Seuil Jeunesse, 15 €. Misère ! Les licornes ne sont plus les animaux préférés des enfants ! Les Grolovioux à poils doux ont pris leur place, et Poufy, comme toutes ses congénères, est envoyée à la résidence Beauséjour pour un repos mérité. Elle y retrouve tous les ex chouchous des enfants, et se fait beaucoup d’amis. Mais des disparitions étranges lui mettent la puce à la corne… Gilles Marchand joue des codes du starsystem et nous offre un album hilarant, que les parents auront aussi un immense plaisir à découvrir.
–« Ça mousse au village des boulettes de pieds », de Mrzyk et Moriceau aux éditions Les Fourmis Rouges 14,90€. Où l’on apprend comment des boulettes de pieds découvrirent le savon et comment cet truc blanc qui sent bon chamboula leur vie, pour le meilleur et pour le pire ! Un album azimuté aux couleurs de la liberté !
–« Au bois » de Charline Collette aux éditions Les Fourmis rouges. Un très beau livre regroupant 12 récits autour de la forêt et du rapport que nous pouvons avoir avec elle, des souvenirs d’enfance, des odeurs, de grandes émotions, entre album, bande dessinée et documentaire. Beau et émouvant, à partir de 6 ans. 18,90€
–« Sally Jones » de Jakob Wegelius. Sally Jones est une jeune gorille mécanicienne qui va tout tenter pour essayer d’innocenter son ami, capitaine d’un bateau, accusé de meurtre. Contrainte de se cacher, elle va nous raconter son enquête. Une grande aventure à ne pas manger !
–« La folle équipée », Katerina Gorelik, Seuil Jeunesse. Mais que font un chien, un coq et un chat flâneur ensemble ? Ils voyagent en quête de leur future maison en traversant des paysages parfois escarpés mais toujours surprenants. Soyez attentifs aux moindres détails car cet album vous réserve des surprises…
–« L’arche aux dragons » de Tomislav Tomic, aux Editions Milan. Dans ce bel ouvrage, on part à la recherche d’un dragon en voie de disparition, le Dragon Céleste. En compagnie de la protectrice des dragons, l’enfant apprendra tout sur ces créatures fantastiques et ce sera l’occasion de voyager à travers le monde.
–« L’ourse bleue » de Nancy Guilbert (illustrations Emmanuelle Halgand). Ed. Des ronds dans l’O. Lauréat 2020 (CP/CE1) du prix « Lire et élire » organisé par l’association des amis de la librairie Points Communs dans les écoles de Villejuif. Fascinés par la couleur bleu nuit de sa peau, les hommes du village pourchassent l’Ourse bleue qui reste cachée à l’abri dans la forêt. Mais un jour, en entendant les pleurs d’un bébé, elle sort au risque de se faire tuer. Malgré leurs peurs mutuelles, les hommes et l’Ourse, après ce geste courageux, parviendront à vivre ensemble. Un très beau conte, avec des illustrations magnifiques, qui met en valeur le respect de la nature et la possibilité pour l’homme de vivre côte à côte avec l’animal.
–« Lucky Joey », de Carl Norac et Stéphane Poulin, Editions Pastel. Joey l’écureuil vit avec sa famille dans un grand parc à New York. Rapide et agile, il aime son travail malgré les risques. Joey est laveur de vitres ! Du haut des immeubles, Joey rêve de voyages et de mariage avec Léna, son amoureuse. Tous les deux travaillent dur pour que leur rêve devienne réalité. Se laisseront-ils rattraper par les aléas de la vie ou la chance de Lucky Joey finira-t-elle par tourner ?
–« Zig & Go ». Imaginé par Jean-René Ménard, un « Géo trouvetou » passionné qui imagine des enchaînements loufoques, surprenants et spectaculaires pour cette nouvelle collection Zig & Go.
ADOS
-« Anne » de Green Gabbles, Lucy Maud Montgomery, éditions Monsieur Toussaint Louverture. Le premier tome d’une saga addictive qui se situe entre Les malheurs de Sophie et « Les quatre filles du docteur March ».
–« Moby Dick » de Herman Melville illustré par Olivier Tallec aux éditions : Ecole des loisirs 14€. Épopée maritime, roman universel, allégorie biblique, livre culte, Moby Dick résiste, par son immensité, à toutes les approches, toutes les définitions.
–« Idéalis/Tome 1 : A la lueur d’une étoile inconnue » de Christopher Paolini (Editions Bayard). L’Histoire : Kira Navárez rêvait d’un monde nouveau. Elle vient de réveiller un cauchemar d’une ampleur intersidérale… Lors d’une mission de routine sur une planète inconnue, Kira découvre un organisme vivant d’origine extraterrestre. Fascinée, elle s’approche de l’étrange poussière noire. La substance s’étend sur tout son corps et commence à prendre le contrôle. Kira, en pleine transformation, va explorer les dernières limites de sa condition d’être humain. Mais quelle est l’origine de cette entité ? Quelles sont ses intentions ? La scientifique n’a pas le temps de répondre à ces questions : la guerre contre les aliens est déclarée, et Kira pourrait bien être le plus grand et le dernier espoir de l’humanité.
–« La ville sans-vent » d’Éléonore Devillepoix. J’ai visité la ville sans vent, le souffle court, la bouche béate. Hyperborée, c’est ainsi que la ville se nomme. Sa particularité ? Elle est dominée par un dôme de verre invisible, qui empêche l’air de circuler et offre à ses habitants un climat doux toute l’année. Là-bas, j’y ai rencontré Lastyanax, un jeune mage éclairé, chétif et maladroit, qui derrière des airs de grand gaillard insensible, cache un homme tourmenté par la mort soudaine de son mentor. A peine, le temps de faire plus ample connaissance qu’arrive Arka, jeune demoiselle de 13 ans, rustre et à l’hygiène douteuse, bien déterminée à retrouver son père perdu dans les étages de la ville. Alors qu’ils ne sont pas là pour les mêmes causes, les deux héros vont vite avoir à mener un combat commun et tenter de déjouer les plans fomentés par ceux qui règnent dans les plus hautes sphères.
–« Balbuzar » de Gérard Moncomble et Frédéric Pillot, 19€. Ce terrible pirate dont-on-peut-prononcer-le-nom mais qui n’en reste pas moins redoutable que celui dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom. C’est une célébrité ! Respecté de tous ! Extraordinaire corsaire dominant les mers depuis des années il n’a jamais vécu une seule défaite. Il suffit de le regarder, carrure robuste, barbe abondante, armes de choix, qui oserait s’attaquer à lui ?
–« Le dégât des eaux » de Pauline Delabroy-Allard et Camille Jourdy. Alors qu’il dort paisiblement, Nino est réveillé par un bruit inhabituel provenant de la cuisine. Il se lève et trouve ses parents affairés à éponger l’eau qui jonche le sol. Une inondation ? Un dégât des eaux. Bref, un sujet qui déjà n’intéresse plus l’enfant, parti en direction de la machine à laver. A peine y jette-t-il un coup d’œil que le voilà propulsé à l’intérieur, embarqué dans une autre réalité. Un univers doux et poétique, délicieusement rendu par les traits de Camille Jourdy. Une histoire sensible et juste sur l’exploration des rêves et la perception des enfants sur le monde. Une narration entraînante portée par un langage éclairé qui confirme le talent de l’autrice Pauline Delabroy-Allard.
–« L’année de grâce » de Kim Liggett aux éditions Casterman 19,9€. « L’année de grâce » c’est celle à laquelle sont contraintes les jeunes filles de seize ans, suspectes d’être des sorcières impures. Une année d’exil où la solitude, la folie et la mort les guettent à chaque instant et où l’espoir est aussi ténu qu’une fleur rouge coupée. Une dystopie glaçante, haletante et impossible à lâcher.
–« Les enfants des Feuillantines » de Célia Garino aux éditions Sarbacane. Un très chouette roman où l’on se retrouve embarqué aux côtés de la famille Mortemer où huit cousins cohabitent dans une vieille maison normande sous la garde de la plus grande d’entre eux. On y croise aussi un cochon nain, un premier amoureux, un perroquet mal élevé, un tunnel jusqu’à l’Amérique, une très vieille grand-mère, un ancien amoureux… C’est vraiment drôle, c’est vraiment tendre et on voudrait que cela continue encore tant on est bien dans cette lecture !
–« Sœurs d’Ys », Matthew Tobin Anderson et Jo Rioux, Rue de Sèvres. Une magnifique adaptation de la légende bretonne de la cité engloutie d’Ys, de ses deux princesses et de leur terrible destinée. Une BD sombre et envoutante, entre magie noire et tragédie amoureuse, servie par un magnifique graphisme.
–« La maison qui parcourait le monde » de Sophie Anderson, Éditions Ecole des Loisirs. Une maison sur pattes de poulet, une grand-mère qui aide les morts à quitter ce monde lors d’une fête joyeuse, une jeune fille qui veut pouvoir choisir son destin, la prise de conscience que les actions ont des conséquences, la découverte de l’amitié… sont les multiples ingrédients de ce beau roman, le tout couronné par de très belles illustrations.
–« Elia la passeuse d’âmes » de Marie Vareille. Ed. Pocket Jeunesse. Elia est une Passeuse d’Âmes, un être sans émotions. Elle doit exécuter ceux qui sont devenus des poids pour la société : vieux, malades, opposants… Mais un jour elle ne parvient plus à obéir aux ordres et s’enfuit dans la région la plus déshéritée du pays, là où les Passeurs d’Âmes sont considérés comme les pires ennemis. Au plus profond d’immenses mines à ciel ouvert, Elia découvrira, telle une pépite, une destinée qui la dépasse. Une dystopie qu’on ne lâche pas. Au menu : de l’aventure, de l’amour, de l’amitié. C’est aussi un formidable roman d’apprentissage et d’éducation « politique » au sens le plus noble du terme, un roman de résistance à l’oppression. A conseiller y compris aux ados qui n’aiment pas lire !
–« Unlock ! les Escape Geeks » de Fabien Clavel, Ed. Rageot, 11.90€. Le lecteur incarne Alex. Avec ses amis, il a fondé les Escape Geeks. Pour leur première mission, ils enquêtent sur une rumeur qui circule dans leur école. Selon elle, un élève a été emmuré vivant dans les sous-sols plusieurs années auparavant. Mais un groupe dangereux, nommé Odal, sème des obstacles sur leur route.
Paris Mômes est un média culturel à destination des parents des enfants de 0 à 16 ans. Bimestriel et gratuit, le magazine est diffusé à 100 000 exemplaires sur Paris et l’Ile-de-France dans plus de 800 lieux fréquentés par des familles.
Depuis sa première parution, en 1997, il soutient la création jeune public : théâtre, cinéma, arts plastiques… Il est aussi partenaire de nombreux événements culturels accessibles en famille.
Le numéro 128 papier sort le 2 décembre. Paris Mômes a aussi développé un site très riche. Découvrir ici