Les grands spectacles à l’affiche en fin d’année

Spectacles alléchants à Montpellier à partir du 15 décembre. Si la jauge des 5 000 contaminations par jour est tenue, nous pourrons reprendre le chemin des théâtres (et des cinémas). Les conditions sanitaires restent draconiennes -jauge réduite, respect des gestes barrières, port du masque- mais avec le principe de l’horodatage, vos tickets feront foi pour vous permettre de rentrer après 21 heures. Attention, quelques spectacles sont complet.

 

L’écocirque de Bouglione

C’est le spectacle de fin d’année dont tout le monde parle. Idéal évidemment pour une sortie en famille. Ancien dompteur, André-Joseph Bouglione a réservé à Montpellier la première mondiale, le 18 décembre, de son écocirque, un cirque entièrement humain avec des hologrammes d’animaux. Malgré un contexte difficile de crise sanitaire, plusieurs reports, et après 3 ans de travail acharné, le nouveau cirque Bouglione présentera un spectacle vertueux et total : deux heures mêlant numérique, rock’n’roll et cirque traditionnel, funambules, acrobates, lanceurs de couteaux, trapézistes, jongleurs, clowns. Avec 25 artistes venus du monde entier. Ce sera le premier spectacle à tourner exclusivement à l’énergie verte. Le chapiteau est situé dans la zone d’Odysseum entre Décathlon et Ikea.

Du vendredi 18 décembre 2020 au dimanche 3 janvier 2021 (plusieurs séances par jour). C’est un spectacle pour lequel il sera plus facile de trouver des places.

Tarifs de 16 à 49€.

Le site

« Le voyage dans la lune » d’Offenbach

L’OONM est une maison qui sait s’adapter à toutes sortes de situations de crise. Pionnière sur les réseaux sociaux, la structure l’a montré une nouvelle fois en se lançant dans une politique digitale ambitieuse avec une riche propositions de concerts en ligne dans le cadre du Festival Digital (36 événements en ligne gratuits du 4 au 16 décembre).
Mais on ne boudera pas notre plaisir pour ce conte opératique en « présentiel » co-produit par le Centre français de promotion lyrique -CFPL-présidé par Raymond Duffaut, avec plusieurs grandes scènes françaises. La première a lieu à Montpellier, le 20 décembre.

Cet opéra féérique est à l’image de l’époque d’Offenbach qui marque l’invention des effets spéciaux dans le spectacle vivant, notamment la colorisation. « Il s’agit à la fois d’un véritable opéra-comique, alternant les scènes parlées et chantées, explique le metteur en scène Olivier Fred, mais également d’une œuvre qui reprend les codes du grand opéra : quatre actes, des grandes parties de chœur, un final d’acte majestueux, des arias virtuoses et finalement des ballets dont les pages de musiques sont les plus inédites écrites par le compositeur ».

Dimanche 20 décembre à 17h, Lundi 21 décembre à 18h30, Mardi 22 décembre à 18h30, Mercredi 23 décembre à 18h30 à l’Opéra-Comédie. Attention, de nombreux changements d’horaire par rapport aux horaires initiaux. A priori, c’est complet mais vous pouvez tenter votre chance au 0467601999.

Tarif : 10 euros

Le site ici

Les Parapluies de Cherbourg par Art Lyrica

C’est la comédie musicale indémodable et transgénérationnelle par excellence, qui garde une incroyable fraîcheur depuis le film de Jacques Demy sorti en 1964. Un « drame en chanté » pour reprendre l’expression de Patrick Leterme, directeur musical et co-directeur artistique du spectacle de la compagnie belge Art Lyrica. « La chanson-titre des « Demoiselles de Rochefort » était rythmée et percutante avec une Catherine Deneuve saisissant une trompette. Mais dans « Les Parapluies », c’est tout l’inverse : le thème principal s’épanche aux violons, et son plaisir est fait de mélancolie. » N’oublions pas qu’il s’agit aussi d’un film sur la guerre d’Algérie .

A mi-chemin entre comédie musicale et opéra, cette version est « la première avec décors et costumes, explique Patrick Leterme. La musique originale est respectée mais la partition est interprétée par une vingtaine de musiciens seulement alors que les versions précédentes étaient des versions symphoniques avec une soixantaine de musiciens. Réduire l’ampleur de l’orchestre nous permettait en fait d’envisager des tournées et une vingtaine de musiciens suffit cependant à restituer toutes les couleurs musicales de la version d’origine ».

Les 15 chanteurs et 20 musiciens sont visibles sur scène ou à l’écran : la mise en scène bascule régulièrement entre la présence réelle des chanteurs et la vidéo filmée en direct, projetée sur une toile en format cinémascope.

Les 22 et 23 décembre à 19h au théâtre Jean-Claude Carrière au Domaine d’O . Il reste des places.

Tarif : 30 euros

Le site

« Folia » de Mourad Merzouki

C’est un chouchou de Montpellier Danse qui clôt cette sombre année artistique : le grand et modeste Mourad Merzouki n’a pas son pareil dans le paysage chorégraphique national pour apporter bonheur et réconfort. Sa pièce « Folia » est une célébration baroque où énergie, virtuosité et beauté réunis promettent une rituelle standing ovation à la montpelliéraine !

En s’intéressant à cette danse du XVème siècle née au Portugal, en faisant se côtoyer Vivaldi et rap, Merzouki fait un pied de nez aux stéréotypes. « Les rencontres inattendues entre deux univers -a priori que tout oppose- font partie de ma démarche artistique. À travers mes créations, je n’ai eu de cesse d’amener le hip-hop vers de nouveaux horizons, de le confronter à d’autres univers musicaux et à d’autres corps ».

« Ce sont ces rythmes endiablés de la tarentelle jusqu’à la transe, les corps pris dans les tournoiements d’une énergie cosmique, de coupoles virtuoses aux circonvolutions mystiques des derviches, a écrit la critique Agnès Izrine. Mais Mourad Merzouki nous parle aussi des rotations de notre Terre que la folie des hommes met à mal ». Les musiciens, sur scène, font partie intégrante de la chorégraphie.

Vendredi 25 décembre à 18h, Samedi 26 décembre à 19h, Dimanche 27 décembre à 17h, Lundi 28 décembre à 19h à l’Opéra-Berlioz (attention quelques horaires ont été changés). Pour ces spectacles, la réservation en ligne est close. Pour tout renseignement, n’hésitez pas à contacter la billetterie au 04 67 60 83 60 ou envoyer un e-mail à rp@montpellierdanse.com.

Jiří Kylián avec le Ballet de l’Opéra de Lyon

Le prestigieux Ballet de Lyon investit l’Opéra-Berlioz pour un hommage en trois pièces au chorégraphe tchèque Jiří Kylián, qui a créé près de cent ballets, dont les trois quarts pour le Nederlands Dans Theater. Un documentaire, Working on de Tommy Pascal, retraçant son travail sera présenté en « première mondiale » durant l’évènement.

« Si Kylián a officiellement renoncé à la création chorégraphique, son œuvre continue à être dansée par de prestigieuses compagnies dans le monde, témoigne la critique Sonia Schoonejans. Parmi celles-ci, le Ballet de l’Opéra de Lyon occupe une place privilégiée. « Wings of Wax » (Ailes de cire) reste une des pièces les plus énigmatiques du chorégraphe tchèque. La passion autant que la vulnérabilité de l’artiste, amplifiées et magnifiées par la danse, sont exprimées à travers une polyphonie de mouvements qui se fondent en une seule matière organique où tout s’enchaine naturellement. . Avec « Gods and Dogs », l’atmosphère se fait plus inquiétante. Dans une suite de duos émouvants, huit danseurs alternent une gestuelle fluide avec des mouvements saccadés tandis que les sons grinçants d’une musique électronique viennent troubler les accents romantiques de Beethoven ».

Les 16 et 17 décembre à 19h à l’Opéra-Berlioz. Complet. Mêmes conditions que pour Mourad Merzouki (ci-dessus).

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