72 pages d’humour noir. Dans « André-Gilles, journal de confinement », le dessinateur pose son regard acéré et drôle sur un intellectuel parisien confiné à la campagne. Le pitch de l’éditeur L’usine : « à travers le personnage d’André-Gilles, intellectuel germano-pratin confiné à la campagne, Aurel nous offre une vision caustique de cette période, brocardant manies, pensées, et failles de la société. Entre humour noir et exutoire, André-Gilles nous énerve autant qu’il nous fait rire ». Ci-dessous, les épreuves dévoilées par son producteur au cinéma, Les Films d’ici Méditerranée, dans le cadre d’une campagne de pré-vente.
Collaborateur des journaux « Le Monde », « Le Canard Enchaîné » et « Politis », Aurel a publié une vingtaine d’ouvrages dont deux BD documentaires, « Clandestino » et « La Menuiserie », et réalisé de nombreux reportages graphiques pour divers titres de la presse française.
Cette année a été faste : il a sorti son premier long métrage, tiré de sa BD sur Josep Bartoli, grand dessinateur catalan. Sélectionné à Cannes, le film a reçu une dizaine de prix nationaux et internationaux. Un triomphe-surprise pour un long métrage d’animation qui a pour contexte l’exil des Espagnols sous Franco et dont il assurait récemment la promotion à Barcelone (ici, avec Georges Bartoli, le neveu de Josep sur sa page Facebook).
« André-Gilles, journal de confinement », 75 pages, L’Usine, 10€.