« Nous voulions évoquer l’ancrage local, depuis La Nuit étoilée de Van Gogh à l’émergence des blocs rocheux des Alpilles », a déclaré l’architecte américano-canadien en décrivant son bâtiment emblématique de 15.000 m2 dont la structure géométrique torsadée a nécessité la pose de 11.000 panneaux métalliques. Au sommet de cette tour, on peut voir par temps clair la Camargue et la mer. Ce projet arlésien a fait couler beaucoup d’encre par sa monumentalité et sa proximité à vol d’oiseau du cœur de la ville antique.
La mécène suisse et collectionneuse suisse Maja Hoffmann a voulu sur cet ancien site ferroviaire aménager un « parc créatif » de 11 hectares réunissant les artistes et les créateurs de demain, au croisement de l’art, la culture, l’environnement, les droits humains à travers des rencontres, des expositions, des colloques, des centres d’archives… Le campus comprend également six anciennes usines ferroviaires dont 5 ont été rénovées, et ont déjà accueilli les Rencontres photographiques d’Arles et un jardin paysagé conçu par le belge Bas Smets.