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ZAT à Antigone : ce qu’on sent bien parmi les 100 rendez-vous

Lancée en 2010 à Antigone, la ZAT revient après 3 ans d’interruption. À sa tête, son fondateur Pascal Le Brun-Cordier, figure de ce qu’on appelle l’urbanisme culturel en France, qui prône le réenchantement des villes par la culture. 100 rendez-vous, les 11 et 12 novembre, tous gratuits, vont tenter d’exalter l’esprit du lieu. À lire ici, son interview pour LOKKO sur cet événement « manifestif » et notre sélection de propositions. 

Pascal Lebrun-Cordier, figure de ce qu'on appelle l'urbanisme culturel, est le fondateur des ZAT.

PASCAL LE BRUN-CORDIER : « JE CROIS À LA FORCE DE LA FÊTE »

LOKKO : Pascal Le Brun-Cordier, dans quel état d’esprit faites-vous votre retour aux commandes de cette ZAT que vous avez fondée ? 

PASCAL LE BRUN-CORDIER : Avec joie et enthousiasme, et plus précisément, avec la volonté de repartir de l’ADN historique des ZAT pour ouvrir ce nouveau cycle, tout en enrichissant le projet. Concernant le projet initial, je pourrais le résumer en 4 mots. La ZAT est d’abord un rendez-vous « manifestif » dans l’espace public, c’est-à-dire porté par des valeurs (liberté, mixité, hospitalité, expérience, droit à la ville…) et qui croit à la force de la fête, particulièrement quand elle est agencée avec des artistes et des habitants. La ZAT est ensuite pluridisciplinaire, c’est-à-dire qu’elle associe spectacles et surprises urbaines (performances, installations, expos, expériences…), mais aussi « contextuelle », parce qu’elle est pensée en étroites relations avec son contexte, humain et urbain, avec lesquels elle veut résonner. Enfin, c’est une aventure nomade, nous changeons de quartier à chaque édition. Nos objectifs : explorer la ville, la révéler dans ses singularités, la décaler aussi, la mettre en récit(s) avec des artistes et des habitants, et transformer l’espace public en espace commun, fortement expérientiel (c’est-à-dire qui nous permet de vivre des expériences, qui vont au-delà du fait d’être spectateur). Nous repartons de là, donc, mais nous allons aussi enrichir la ZAT, avec la miniZAT, pour les enfants, un cycle de rencontres mensuelles (Demain l’espace public) que nous organisons avec la Maison de l’Architecture Occitanie Méditerranée, dans le cadre de Montpellier capitale européenne de la culture 2028, et un programme d’urbanisme culturel, TRANS/ZAT. 

Douze ans après la première édition à Antigone, vous avez choisi à nouveau ce quartier, pourquoi ? 

Pour ouvrir un nouveau cycle de ZAT, repartir d’Antigone a beaucoup du sens : c’est ici que nous avons créé la première édition, de nombreux Montpelliérains ont gardé des souvenirs intenses des projets artistiques qu’ils y ont découverts, et j’aime beaucoup l’idée que nous allons frôler des fantômes mémoriels -notamment celui du performer allemand que j’avais invité en 2010, Johan Lorbeer, qui tenait en lévitation à 3 mètres du sol la main posée sur un mur. Cette année, j’ai invité Camille Boitel, cie L’immédiat, et ce petit bijou d’étrangeté poétique qu’est la Lévitation réelle : nous verrons ainsi que l’espace d’Antigone est vraiment propice à la LÉVITATION ! Ensuite, Antigone fête ses 40 ans, son concepteur Ricardo Bofill est mort il y a quelques mois, et nous allons lui rendre hommage. Sa vision de la ville est très intéressante : il a voulu faire un « organisme urbain », une ville pleine et entière, en tournant le dos aux principes du fonctionnalisme dominant des décennies précédentes, et notamment au bloc du Polygone (c’est une des raisons du nom Anti-gone : ce que nous expliquons dans l’exposition Les Clés d’Antigone, au cœur de la ZAT). Ce quartier piéton, organisé autour d’une succession de sept places, toutes différentes, suivant une perspective spectaculaire, est un écrin merveilleux pour la ZAT – c’est d’ailleurs en soit un spectacle, comme le disait Ricardo Bofill, en écho au Baudelaire d’À une passante : « La ville est un théâtre extraordinaire »). Ces espaces publics généreux, ombragés pour la plupart, offrent de belles conditions pour bien vivre. Et puis, il y a ce jeu de formes place du Nombre d’Or, entre les carrés et les ronds, les pilastres et les colonnes, les chapiteaux démesurés… Mais je n’aborde pas ce quartier de la même manière qu’il y a douze ans : nous allons par exemple nous intéresser au Lez, avec plusieurs projets qui interrogent notre relation au fleuve. 

Retrouvant les bougies et bûchers installés par Pierre de Mecquenem, on est tenté de penser qu’il s’agit d’une réplique ? 

Une réplique au sens sismique peut-être, comme un écho lointain des premières ZAT. Mais pas au sens d’une répétition, car le vocabulaire scénographique de la cie La Machine a évolué, et la zone couverte sera plus grande qu’en 2010 ! Comme les scénographies de feu de Pierre de Mecquenem ont marqué les premières éditions automnales de la ZAT, et notamment la première, c’est bien sûr un signal fort que nous envoyons aux montpelliérains : retrouvons-nous autour du feu et de sa magie ! 

Expliquez-nous comment vous travaillez sur l’esprit du lieu. 

Je commence par mener une enquête, tous azimut, pendant plusieurs mois. Je m’installe à la terrasse des cafés, je regarde, j’écoute, je fais des rencontres, je prends des notes, je dessine, je pratique la dérive, comme les situationnistes, et l’attention flottante, comme les psychanalystes. J’accorde une grande importance au hasard, comme les surréalistes. Cette enquête est aussi poétique, bien sûr, historique, aussi. Je cherche les singularités du quartier, des points d’appui pour construire une programmation en résonance avec le contexte. Cette résonance est toujours plurielle et suggestive, elle s’exprimera au final en quelques mots, et une trentaine ou une quarantaine de projets artistiques et culturels. 

Et en quoi cette programmation est « unique en Europe » ? 

Il existe de nombreux festivals de rue en Europe. Mais nous ne sommes pas un festival de rue – ils ont lieu généralement au même endroit chaque année, avec un format identique et une programmation éclectique ; nous sommes nomades, et chaque ZAT a son format, une saveur et une couleur très particulières- souvenez-vous de la ZAT Malbosc qui a duré une seule nuit, du coucher au lever du soleil, ou la ZAT Méric qui à l’inverse commençait à l’aube et se finissait au crépuscule, de la ZAT de Celleneuve, surréaliste et onirique, de la ZAT Port Marianne, aquatique et fantastique, de celle des Beaux-Arts, centrée sur le Do It Yourself… Et puis la ZAT est contextuelle, et pluridisciplinaire : elle mêle arts vivants et arts visuels, performances, installations, projets participatifs… Il me semble donc que le format de la ZAT n’existe pas vraiment ailleurs, même si nous avons ici et là des cousins et des cousines ! 

Vous êtes un spécialiste de l’urbanisme culturel, déjà abordé dans un autre entretien à LOKKO. Dites-nous comment cette ZAT fait sens pour le bien-vivre dans la ville une fois la parenthèse enchantée refermée ? 

Après la parenthèse, nous pouvons mettre une virgule et poursuivre la phrase ! La ZAT est une amorce, un élan, une énergie qui s’appuie sur des énergies existantes, elle peut nous inciter à les amplifier, à agir, à continuer… Elle laisse des traces, je crois, car elle montre et démontre que l’on peut transformer la ville, se retrouver autour d’actes poétiques, faire la fête avec les artistes et les voisins, inviter d’autres manières d’être ensemble, réfléchir d’une manière sensible à des questions essentielles, celle de l’hospitalité par exemple, ou de notre rapport au vivant… Certains projets artistiques montrent qu’il y a du possible disponible. Je pense au NAVIRE AVENIR du PEROU, que nous présentons Esplanade de l’Europe par exemple, qui consiste à créer le premier navire de sauvetage en haute mer européen, pour SOS Méditerranée, une création collective, à l’écoute de marins sauveteurs et de rescapés, dessiné par une assemblée d’architectes, designers, artistes, juristes, et un réseau d’une cinquantaine d’écoles européennes et sud-américaines. 

Mais, pour aller au-delà de l’élan donné par la ZAT, nous allons aussi, parallèlement à la ZAT, lancer des projets de transformation pérenne de l’espace public. C’est le programme d’urbanisme culturel TRANS/ZAT. Notre premier projet a commencé fin août, au parc René-Dumont dans le quartier Nouveau Saint-Roch. Nous menons une enquête sensible dans le parc, auprès des habitants et associations du quartier, en vue de la création d’une œuvre pérenne.   

Comment s’est fait l’équilibre entre artistes locaux et non locaux. Y avait-il un cahier des charges sur ce point ? 

Comme dans toutes les ZAT, il y a des artistes de Montpellier et de la région, bien sûr. La Débordante, avec son formidable spectacle Fougue, Voglio Bene, qui a créé pour nous un portrait fascinant d’Antigone, Bipolar, avec toute une équipe qui enquête sur le Lez, la cie 1 Watt qui nous embarque dans une fête improbable, la cie MOSO et ses étonnantes archi-structures en bambou, les formidables Mixeuses Solidaires, mais aussi un peu plus loin dans la région, la cie Chaos avec son intense Une Jungle. Nous avons aussi des projets avec les montpelliérains et montpelliéraines Carole Menhanem Lilin, Damien Vieillevigne, Jean Planès, Johana Baticle, Frédérique Villemur, Yann Legouis, trois chorales, des dizaines d’étudiants et étudiantes de l’ENSAM et du MO.CO., du Master de création théâtrale… et j’en oublie. Pas de cahier des charges, mais la volonté permanente d’associer des artistes qui vivent et travaillent ici, comme des artistes qui vivent et travaillent ailleurs. Nous avons besoin des regards et des sensibilités de tout le monde. Je suis aussi en discussion avec des artistes pour les prochaines ZAT, pour des projets très intéressants mais qui ne pouvaient pas se faire à Antigone.

Interview Valérie Hernandez/Photo Cécile Mella.

NOS COUPS DE CŒUR

VENDREDI 11 NOVEMBRE
Le coup d’envoi de la ZAT avec Tragédie Antigone

Imaginé par la figure majeure de la danse contemporain, Olivier Dubois, dont une chorégraphie de femmes et d’hommes nus avait choqué le FN, Tragédie Antigone a tout d’abord été présentée au Festival d’Avignon, il y a de cela 10 ans. Olivier Dubois revient sur ce succès dansant, entouré d’une centaine de danseurs amateurs montpelliérains passionnés de danse. Un spectacle adapté à la rue et, surtout, à Montpellier.   Vendredi 11 novembre à 11h11, sur la place du Nombre d’Or et samedi 12 novembre à 15h30. En savoir +

Incandescences : des flammes dans la nuit

Pierre de Mecquenem et la cie La Machine ont élaboré « Incandescences », un spectacle féérique qui illumine les rues grâce à des artistes-machinistes du feu avec, dans le cadre de cette performance pyrotechnique : des braseros, une centaine de bougies, et de nombreuses et brûlantes surprises rassemblées pour sublimer cette déambulation nocturne à travers la place du Nombre d’Or, la place du Millénaire, la place de Thessalie…  Vendredi 11 et samedi 12 novembre de 18h 20h30 place du Nombre d’Or. En savoir +

Bien Parado : danse espagnole et techno

Une danseuse, évoluant telle une funambule isolée sur un grand cube déposé place du Nombre d’Or, prête son corps et ses gestes langoureux à la Sévillane, danse populaire espagnole. À ses côtés, un musicien de techno accentué les mouvements de la jeune femme, rencontre paradoxale entre le monde du soleil et celui de la nuit. Vendredi 11 et samedi 12 novembre à 16h30 sur la place du Nombre d’Or. En savoir + Photo de Loïc Nys

Le premier navire européen de sauvetage en mer

« Navire Avenir » est le projet d’une assemblée d’architectes, designers, artistes, juristes, et d’une cinquantaine d’écoles européennes et sud-américaines. Le but : permettre la création d’un catamaran, long de 70 mètres, capable de sauver les vies en danger dans la mer Méditerranée et d’aider ceux qui se battent chaque jour pour permettre aux rescapés d’arriver à bon port. Rendez-vous pour en savoir plus, ce vendredi 11 novembre, sur l’Esplanade de l’Europe dans le cadre d’une performance en continu de 14h à 17h30.  Vendredi 11 novembre, de 14h à 17h30, sur l’Esplanade. Présentation du projet et performance de Médéric Collignon à 14h15, 15h15, 16h15 et 17h15. En savoir +

Écoutez Lez : une fiction éco-politique

Il y a quelques semaines, la Métropole de Montpellier a reçu une lettre anonyme. Un habitant se fait le porte-parole du Lez, fleuve éprouvé par la chaleur estivale et la pollution humaine. En réponse à la missive, la Métropole a demandé à l’Agence Bipolar et à Pascal Ferren, médiateur entre les fleuves et les humains, de mener l’enquête. Pascal Messaoudi, journaliste, récolte les témoignages, indices, pièces à conviction, photos, audios et espoirs des riverains et cherche également une solution à la crise… Une grande fiction écho-politique, dans laquelle chacun a son mot à dire. Vendredi 11 et samedi 12 novembre à partir de 14h30, jusqu’à 18h au bassin du Lez. En savoir +

Éprouvez Lez : les œuvres in situ de Tadashi Kawamata

Vous avez déjà croisé les œuvres de Tadashi Kawamata (en photo) sur la place de la Canourgue a l’occasion de son exposition à l’Hôtel Richer de Belleval. Activité, artiste, poète, et créateur d’œuvres in situ dans le monde entier, Tadashi Kawamata a collaboré avec des étudiant·e·s en architecture pour imaginer cinq installations artistiques positionnées au bord du Lez et constituées de matériaux récupérés. Le but : questionner la place du vivant à la rencontre du Lez et d’Antigone.  Vendredi 11 et samedi 12 novembre, de 14h à 18h, au bord du Lez, face à l’hôtel de Région (côté Antigone). En savoir +

Qui sera la nouvelle Vénus ?

Année 2000 : une copie de la Vénus d’Arles (statue en marbre trouvée dans des vestiges romains en 1651) a été placée place Zeus, suite à la demande de l’ancien Maire de Montpellier, Georges Frêche. Juste avant la toute première ZAT, en 2010, la statue tombe au sol et se brise. L’artiste Zevs imagine alors une performance autour de cette figure déchue de son trône. Cette année, Julia Duranleau et Marie-Pier Lachance (deux jeunes artistes québécoises) interrogent les montpelliérain.e.s pour savoir qui pourrait prendre la suite de Vénus et proposent, en réalité virtuelle, d’imaginer cette nouvelle muse en direct grâce à la magie du numérique. Samedi 11 et dimanche 12 novembre à 10h, place Zeus. En savoir +

Le solo ascensionnel « Hisse émoi« 

La cie Retouramont lâche toute prise avec son solo ascensionnel qui va vous donner le vertige. Une artiste au-dessus de la foule, Isabelle Pinon (spécialiste de danse verticale) danse sur le fil de la gravité. Si le spectacle vous donne des ailes, vous pourrez ensuite, à votre tour, tenter de vous hisser (bien sûr, avec un harnais).  Samedi 11 et dimanche 12 novembre à 14h, Quai du Pirée, au bord du Lez, face à l’hôtel de Région (côté Antigone). En savoir +

SAMEDI 12 NOVEMBRE
Un grand feu d’artifice

Nous avons mentionné plus haut Incandescences, le spectacle pyrotechnique de grande envergure de Pierre de Mecquenem. Pour le feu d’artifice qui clôt la ZAT, un grand dôme d’explosions colorées va illuminer la place en honneur au concepteur d’Antigone. Samedi 12 novembre à 20h30, place du Nombre d’Or. En savoir +

The Party : un concert de ukulélés

Le Big Ukulélé Syndicate  vous propose un concert innovant : un concert d’ukulélés. OUI, ce petit instrument dont on chatouille doucement les cordes, les pieds dans le sable, et une fleur dans les cheveux. Là, les ukulélés viennent de Grenoble, ils sont nombreux, et ils sont déchaînés : trois heures de musiques, de tubes et de surprises. Samedi 12 novembre, 20h40, Place du Nombre d’Or. En savoir +

« Ça va valser » avec les Rustines de l’Ange

Les six musiciens et musiciennes des Rustines de l’Ange vont secouer les grands tubes musicaux  en passant par les classiques (Led Zeppelin, AC/DC, Madness…) aux intemporels (Bourvil notamment) et les poètes. Entre romance et hard rock, ce sera difficile de passer sur la Place du Millénaire sans s’arrêter pour les écouter. Vendredi 11 et samedi 12 novembre à 18h, Place du Millénaire. En savoir +

La fête de rue en mode Block Party

Les Block parties sont des fêtes de quartier apparues aux Etats-Unis dans les années 70. Elles s’exportent à Montpellier pour un week-end de musiques, de soul et de funk. Une rue fermée, une sono accrochée à un balcon, la playlist musicale de Radio Kaizman et c’est parti pour 50 minutes de danse, et peut-être même un défilé dansé. Vendredi 11 à 15h, allée de Délos, à 19h30 place du Nombre d’Or. Samedi 12 novembre à 13h30 place du Nombre d’Or, à 16h30 allée de Délos. En savoir +

La Zat à hauteur d’enfants

La Mini ZAT, c’est le rendez-vous artistique et ludique des plus jeunes, place Thessalie. De nombreux rendez-vous et beaucoup de surprises cachées dans la ville (comme un tapis d’éveil Soulages, des kappas géants, des crêpes…). Parmi les rendez-vous à noter, il y a le spectacle interdit aux parents : « La ville du chat obstiné » (en photo). Un chat se balade à Antigone, une caméra accrochée au collier pour permettre aux enfants de découvrir la ville, vue par un petit félin. Il y a « Nos cabanes & Morphosis », des architectures en bambou, en chaume et en osier à escalader. Il y a également le manège complètement loufoque « Carrousel Titanos », fait de bric et de broc pour un résultat à l’allure singulière mais follement ludique. « Nos cabanes & Morphosis », vendredi 11 et samedi 12 novembre de 13h à 18h30, place Thessalie. En savoir +  « La ville du chat obstiné », vendredi 11 et samedi 12 novembre à 14h30 et 17h, place Thessalie. En savoir + « Carrousel Titanos », place carrée nord de la place Thessalie, vendredi 11 et samedi 12 novembre de 14h30 à 16h30 et de 17h à 19h. En savoir +

L’Antigone de Voglio Bene

Connaissez-vous le monde onirique, poétique et féministe de Bénédicte Piccolillo, la designer graphique et street artiste, qui a ouvert un lieu à Mauguio, « Voglio Bene » ? Une grande Antigone, sensible et puissante, nous attend sur un mur de la rue Poséidon. Samedi 11 et dimanche 12, en continu, sur un mur de la rue Poséidon, à l’entrée de l’Esplanade de l’Europe. En savoir +

Trente minutes de BD féministe

Si la figure d’Antigone vous intrigue, il vous est également possible de vous allonger dans un transat du Salon de lecture de la rue de l’Acropole pour découvrir la BD « Fille d’Œdipe » de Marie Bardiaux-Vaïente. Une demi-heure de lecture pour découvrir une authentique héroïne, une femme qui dit NON. Samedi 11 et dimanche 12 novembre, à 12h au Salon de lecture de la rue de l’Acropole (de midi à 19h) ou dans un fauteuil du Club presse  (place du Nombre d’Or). En savoir +

Être aspiré.e par le ciel

Camille Boitel et son équipe de la Cie L’Immédiat propose  « La Lévitation réelle », une performance artistique dans laquelle le ciel aspire les artistes, inversant la gravité et les repères. Le mystère est grand, la technique est inconnue, en bref, il faut le voir pour le croire. Pour ceux qui s’en souviennent, un spectacle semblable avait lieu lors de la ZAT de 2010, lorsque le performeur berlinois, Johan Lorbeer, la main simplement posée sur un mur, se tenait à 3 mètres au dessus du sol… Samedi 12 novembre à 13h30 (Place Zeus); 14h (Place Dionysos) ; 14h30 (au bord du Lez) ; 16h45 (place de Sparte) ; 17h15 (place Marathon) ; 17h45 (place Zeus). En savoir +

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