Eric Mangion : « Je rêve d’un Frac à dimension humaine, proche des gens, proche de tout »

Eric Mangion vient tout juste de prendre la direction du F.R.A.C., Fonds régional d’art contemporain de Montpellier-Occitanie. Une institution discrète alors qu’elle entretient une importante collection d’œuvres diffusée sur le territoire régional. A 57 ans, Eric Mangion est une figure très reconnue de l’art contemporain, au niveau national et au-delà (1). Saura-t-il replacer le F.R.A.C. montpelliérain « en déficit d’image » au centre de l’attention ? Son projet vise à le rendre plus populaire jusqu’à y organiser des bals ! 

« J’ai beaucoup de mal avec le terme art contemporain »

LOKKO : Éric Mangion, vous êtes en train de vous installer à Montpellier, pour y assurer la direction du F.R.A.C., Fonds régional d’art contemporain. Si cette question fait sens à vos yeux, pourriez-vous exposer en quelques phrases synthétiques ce que vous-même désignez dans la catégorie « art contemporain » ?

ÉRIC MANGION : J’ai beaucoup de mal avec le terme « art contemporain » car il résonne souvent comme un genre en soi, comme un style. Je lui préfère « création contemporaine » qui me semble plus ouvert à de multiples expressions artistiques, et donc moins refermé sur lui-même.

Répartis sur tout le territoire, les F.R.A.C. sont portés à parts égales par l’État et les régions. Ils ont été créés voici quarante ans par Jack Lang, ministre de la Culture sous François Mitterrand. Leur mission est très repérable : constituer des collections d’œuvres d’art contemporain (par voie d’acquisitions), les conserver, et les diffuser, avec un fort accent mis sur la médiation. Toutefois, une réelle diversité a fini par apparaître entre les divers F.R.A.C.. Leur statut, qui reste celui d’association 1901, leur assure une forte liberté d’initiative. Quelle pourrait être, dans les années prochaines, les grandes caractéristiques singulières d’un F.R.A.C. Occitanie-Montpellier sous la conduite d’un Éric Mangion ?

Je compte avancer petit à petit, patiemment et surtout en écoutant les attentes ou les contraintes de tous nos partenaires. Comme je l’ai déjà dit dans un entretien précédent, je rêve d’un Frac à dimension humaine, proche des gens, proche de tout.

Vous dirigiez jusque voici peu la Villa Arson à Nice. C’est un centre d’art très en vue sur le plan national et international. Qu’est-ce qui peut vous attirer à Montpellier, où le F.R.A.C. paraît, a contrario, bien modeste.

Même si la Villa Arson est un lieu très prestigieux, nous y avons -je n’étais pas seul- toujours mené des actions expérimentales avec des tentatives de créer des liens originaux avec toutes sortes de publics, en premier lieu avec les étudiants et étudiantes de son école. Je sais que ces expériences ont eu parfois un certain écho. Mais cela peut vous surprendre, ces actions étaient toujours modestes. Par « modestes » j’entends des productions raisonnées et raisonnables tant budgétairement qu’artistiquement, car je suis opposé à tout ce qui est clinquant et rutilant. A mes yeux, « modeste » n’est pas forcément dévalorisant. C’est même parfois une nécessité dans l’art. Ce qui m’importe c’est de tenter des choses. Je crois que l’équipe du Frac est sur le même diapason. A moi désormais de trouver les moyens et les partenaires pour développer des nouveaux projets. Cela ne va pas être facile mais j’y mettrai toute mon énergie.

Vous avez déjà dirigé un autre F.R.A.C. – celui de Provence-Alpes-Côte d’Azur, à Marseille, de 1993 à 2005. Deux décennies se sont écoulées depuis lors. Repérez-vous des évolutions saillantes entre ces deux époques, quant à la place de l’art contemporain, et au rôle des F.R.A.C. plus particulièrement. Cela avec quelles conséquences éventuelles sur votre nouvelle direction désormais à Montpellier ?

Je ne suis pas du tout nostalgique du style « c’était mieux avant », et surtout je crois encore et toujours à l’agentivité de l’art, c’est-à-dire à sa façon d’agir dans et sur le monde. Mais le monde de l’art a de plus en plus tendance à se diviser en deux : d’un côté une forte bulle spéculative entretenue par des grosses puissances financières et de l’autre un réseau d’artistes, de lieux, d’animateurs et d’animatrices qui travaillent au quotidien, souvent dans des conditions précaires, pour que l’art puisse continuer à exister dans des espaces éloignées du lissage par le luxe. Par son caractère territorial, sa mission de service public sur les territoires et par sa collection constituée d’artistes fort diversifiés, le Frac est clairement dans le second réseau.

« Le Frac souffre d’un déficit d’image »

L’histoire aura fait que les Abattoirs à Toulouse, où siège l’ancien F.R.A.C. Midi-Pyrénées soit un lieu très notoire dans le paysage de l’art contemporain en France. Cela n’a pas pu devenir le cas du F.R.A.C. de Montpellier. Avec dorénavant deux F.R.A.C. dans la même région, n’est-il pas à craindre que par logique de comparaison, et par temps de réduction des voilures budgétaires, ce dernier (celui de Montpellier) reste confiné dans son rôle subalterne ?

Ce n’est pas le Frac Occitanie Toulouse qui est notoire, c’est Les Abattoirs en tant que musée, avec ses expositions prestigieuses, en plein cœur de Toulouse, dans un bâtiment patrimonial. Les modèles ne sont donc pas comparables. « Subalterne » impliquerait une hiérarchie ou une dépendance entre les deux structures alors que ce n’est pas du tout le cas. Par contre, ce qui est vrai c’est que le Frac Occitanie Montpellier souffre d’un déficit d’image et de moyens structurels par rapport à d’autres structures de la région. A moi, une fois de plus, de porter un projet assez fort pour convaincre la Région Occitanie et l’État de nous aider à combler ce déficit.

Le grand handicap du F.R.A.C. de Montpellier est son éclatement en trois lieux géographiques distincts : ses bureaux en bas du cours Gambetta, ses réserves en pleine campagne, et son lieu d’exposition, sur une superficie très restreinte, dans une ruelle derrière la Sécu. Serez-vous le directeur d’une nouvelle localisation du F.R.A.C. dans un grand lieu repérable, voire un haut-lieu architectural, à l’instar de ceux de Toulouse, Marseille, Besançon, ou d’autres ?

En effet, la répartition des locaux en trois lieux distincts est vraiment problématique, et ce pour de multiples raisons, à commencer par des freins dans le travail au quotidien. Mais quoi qu’il en soit, je n’ai pas été recruté pour créer un « haut-lieu architectural ». Il est néanmoins évident qu’il faut rapidement trouver des solutions, en priorité pour les réserves qui sont stockées dans deux lieux distincts (un à Gigean et l’autre dans la rue Rambaud à Montpellier) sans bénéficier de conditions idoines de conservation. Nous allons avec la Région Occitanie, propriétaire de la collection, étudier rapidement la possibilité de trouver des nouvelles réserves dans un seul et unique bâtiment adapté et accessible. Nous aurons pour cela certainement besoin de Montpellier Méditerranée Métropole.

L’éviction précipitée de Nicolas Bourriaud (2), qui avait inspiré et fondé le Mo-Co a brouillé l’image que Montpellier commençait à se faire comme haut-lieu de référence internationale pour l’art contemporain « pur et dur ». Cela ne vous offre-t-il pas une grande opportunité, compte tenu de votre propre niveau de notoriété et d’influence dans ce domaine ?

Cette question ne m’intéresse pas car la seule chose qui compte à mes yeux, c’est d’être inventif. On peut avoir des stratégies sans penser à la notoriété et à l’influence. Il ne faut pas oublier non plus que le Frac n’est pas une entité monolithique mais la somme de partenaires territoriaux qui font vivre la collection -et donc l’art- en région. 

Désolé de m’attarder sur la séquence avortée conduite en son temps par Nicolas Bourriaud, mais on peut retenir la vision qu’il défendait d’une sorte d’écosystème régnant de Sète à Arles, en passant par Montpellier, Nîmes et Avignon, favorable à une stratégie volontariste d’émergence d’une nouvelle génération d’artistes contemporains dans la région. Quelle est votre propre vision du lien avec la création en région ? Et à Montpellier précisément, que captez-vous du sentiment de fragilité qu’éprouvent bon nombre d’artistes, sans parler de la faiblesse du tissu des galeries ?

Vous parlez d’une zone géographique tournée plutôt vers l’Est alors que le Frac travaille -comme je viens de le dire- sur toute une région. Quant à la situation artistique dans la région, je ne la connais pas assez à ce jour pour vous donner un avis pertinent. Cela va me prendre plusieurs mois, plusieurs années peut-être.

« Nous avons commencé à dialoguer avec le MO.CO »

A Montpellier c’est le MoCo, avec son annexe de La Panacée, qui est perçu dorénavant comme « le » lieu de l’art contemporain (même si sa ligne directrice ne fait pas l’unanimité dans les cercles les plus concernés). En découle-t-il obligatoirement une perspective de collaboration très privilégiée entre F.R.A.C. et MoCo ? La souhaitez-vous ?

Nous avons en effet commencé à dialoguer avec le MO.CO. sur des possibilités de collaboration plus étroites.. Je suis en poste depuis à peine 15 jours et pour l’instant, nous sommes vraiment au début des discussions. Avec Patricia Carette, la présidente du conseil d’administration du Frac, nous ne fermons aucune porte à un rapprochement mais en rappelant -une fois de plus- que le Frac ne peut se résumer à Montpellier. Nos projets en cours et à venir sont à Labège, Lunel, Carcassonne, Coustouge, Saint-Gaudens, Céret… Je pense aussi que ce sont deux structures qui doivent apprendre à se connaître, à commencer par faire des petites choses ensemble, notamment sur la communication, sur des conférences ou des rencontres communes, échanger sur leurs projets artistiques et culturels. Il ne faut pas oublier que dans le MO.CO. il y a aussi l’école, l’Esba. C’est peut-être par elle que commenceront ces « collaborations » dont vous parlez. Le Frac est très soucieux de l’accompagnement des jeunes artistes après leurs études. C’est une nécessité artistique et sociale.

On peut considérer que les F.R.A.C. ont été un symbole du rééquilibrage décentralisateur dans les jeux d’influence sur la scène artistique de l’hexagone, à partir des années 80 du siècle dernier. Depuis lors, avec la création du Palais de Tokyo, le lancement des grandes fondations (Lafayette, Pinault, Louis-Vuitton), Paris semble avoir repris le monopole d’une nouvelle centralité dans ce domaine, au détriment des initiatives en région. Cela vous inspire-t-il réflexion ?

Paris attire les touristes, les investisseurs, les regards. Paris est un aimant. La plupart des épreuves des JO ont lieu dans la capitale et non en province. Il en est de même pour l’art. En un sens, c’est un peu logique car les bassins de population et d’infrastructures ne sont pas les mêmes. Et puis la culture française est fondamentalement jacobine. Ce n’est pas nouveau malgré toutes les tentatives de décentralisation. Pourtant, cela n’a jamais empêché les « initiatives » en province comme vous les nommez. Regardez le CRAC à Sète, le Mrac à Sérignan, le MO.CO. à Montpellier, le Carré d’art à Nîmes, sans parler de l’incroyable succès populaire du musée Soulages à Rodez et du maillage assez remarquable du réseau Air de Midi avec une quarantaine de lieux https://www.airdemidi.org/home. Il y a eu pendant des années un très beau festival à Perpignan, le Filaf, qui ne mérite que de renaître. Bref, la région Occitanie est loin d’être à la traîne, bien au contraire. Quant aux fondations Lafayette, Pinault, Louis-Vuitton que vous citez, ce ne sont pas elles qui me font rêver. Paris a d’autres atouts, comme les régions en ont d’autres.

« La conception des FRAC a vieilli, oui »

Certains considèrent que le modèle des grandes collections publiques, très lourdes à gérer, devient obsolète au regard de la grande fluidité actuelle de l’accès à l’art, mais aussi son écrasement par le marché, et plus généralement enfin, l’accélération des mobilités. Au point de redonner aux collections privées une place centrale y compris pour la diffusion de l’art. C’est ce que le Mo-Co expérimenta dans sa première formule, en montrant des collections invitées. Les F.R.A.C. ne relèvent-ils pas d’une conception très vieillie, voire périmée, à cet égard ?

Je ne n’irai pas jusqu’à dire « périmée » ou « obsolète », mais « vieillie » oui ! Il faut absolument que les Frac, les Régions et l’État se mettent autour d’une même table pour réfléchir ensemble à l’avenir des collections. Nous avons accumulé près de 37 000 œuvres en 40 ans (dont presque 1400 pour le seul Frac Occitanie Montpellier). Les coûts de gestion de ces collections sont de plus en plus conséquents, énergivores. Ne peut-on pas acquérir différemment, lancer une vaste campagne de dépôts (voire de dons) dans des musées qui en ont besoin ? Je sais que c’est un sujet délicat mais il mérite vraiment d’être débattu, en laissant derrière nous les vieux concepts des années 1980. La société change, notre rapport à l’art aussi. 

Dans des déclarations récentes, vous suggérez que de futures acquisitions d’œuvres par le F.R.A.C. de Montpellier se fasse à travers des commandes, plutôt que par voie d’achat de pièces se présentant sur le marché. Que pourrait-on attendre de pareille modification ?

Passer des commandes à des artistes a toujours existé. Au Moyen Âge et durant la Renaissance, il y avait même des contrats qui s’appelaient des prix-faits et dans lesquels les populations locales pouvaient émettre des vœux, comme par exemple pour le retable d’Enguerrand Quarton appartenant au musée Pierre-de-Luxembourg de Villeneuve-lès-Avignon. Plus récemment, la Fondation de France a lancé le programme « Les Nouveaux Commanditaires » qui œuvre dans le même état d’esprit. Cela n’exclue en rien les mécanismes de l’économie nécessaire et indispensable de l’art, bien au contraire puisque l’artiste est non seulement rémunéré en honoraires au moment de la commande/production mais lui ou elle et sa galerie éventuelle le sont à nouveau au moment de l’acquisition. Ce qui changerait, c’est entre autres le rapport que nous avons avec nos partenaires (établissements scolaires et universitaires, centres sociaux et culturels, lieux de patrimoine ou autres) en allant au-delà de l’exposition et des actions pédagogiques traditionnelles. Le Frac deviendrait ainsi un lieu-ressource pour toutes les structures qui ont besoin de l’art et des artistes pour mener à bien des projets d’aménagement, de circulation, d’information, de réhabilitation, de communication ou autres dans le but d’améliorer leur vie en communauté.

« J’aimerais organiser des bals »

Dans ces mêmes déclarations, vous évoquiez des perspectives très peu habituelles, qui pourrait relier la présentation des œuvres d’art contemporain au contexte des fêtes votives, à des bals, à de nouveaux genres de processions… Pouvez-vous préciser un peu ces idées, qui séduisent et qui intriguent ?

Cela peut paraître un peu suranné, mais j’aime beaucoup l’esprit des fêtes votives, notamment les bals de village, les bandas ou certaines processions. J’aimerais par exemple organiser en parallèle de nos expositions des bals avec des jeunes groupes de musique de la région, des groupes qui soient à la croisée des musiques populaires et des expérimentations contemporaines.

Vous avez été le directeur artistique de l’incroyable Printemps de Septembre en 1010 à Toulouse, qui fut capital dans l’approche de l’art-performance, ou encore président du festival d’arts vivants Actoral à Marseille, ou membre de la commission consultative pour la danse au Ministère de la Culture. La danse, le théâtre, la performance -cette dernière plus timidement- rencontrent un fort écho dans Montpellier. Qu’est-ce que cela peut vous inspirer comme directeur du F.R.A.C. ?

Comme je le disais au début de notre entretien, j’ai un rapport ouvert à l’art. Je m’intéresse autant aux arts visuels qu’arts vivants, à la poésie. J’aimerais ainsi mener des projets au croisement de ces différents formes d’expression, surtout que la région Occitanie est fortement dotée de compagnies et de festivals. Cela se fera lentement, au cas par cas.

Depuis deux décennies, Montpellier a conquis une place de premier plan dans le domaine de la création des jeux vidéo, des dessins animés, et dans les formations en rapport avec ces domaines. Il ne s’agit pas là d’art contemporain à proprement parler. Est-ce néanmoins un secteur -où foisonnent les talents juvéniles, en phase avec les innovations technologiques- susceptible de capter votre attention ?

Autant j’ai des relations très fortes avec le spectacle vivant, autant j’en ai peu avec les jeux vidéo et la culture numérique. Mais oui, vous avez raison, je sais que Montpellier et sa région regorgent d’écoles et de formations dans ce secteur. Nous en parlions la semaine dernière avec Marianne Feder, la documentaliste du Frac. Là aussi, cela va prendre un peu de temps.

Vous impliquez-vous dans la candidature de Montpellier comme capitale européenne de la Culture 2028 ? De quelle façon ? Ou bien, votre arrivée sur place est-elle trop tardive au regard de cette échéance, et restez-vous hors-jeu ?

J’ai été dès ma nomination au printemps dernier consulté par l’équipe de M28 pour leur transmettre un projet pour leur candidature. Je leur ai envoyé quelques semaines plus tard un projet sur la réalisation de processions pour des fêtes de village conçues par des artistes en lien avec des communes de la région. Le projet a été sélectionné par les organisateurs. Il reste maintenant que M28 soit retenu, ce que je souhaite vivement.

« Le rugby m’a appris beaucoup de choses sur la vie »

Vous avez été un joueur de rugby, formé à Montpellier, évoluant à un niveau significatif. Gardez-vous cette passion ? Cette expérience dorénavant un peu ancienne demeure-t-elle inspirante dans votre vision de l’art contemporain ?

Le rugby n’a eu, je crois, aucune incidence sur ma vision de l’art. Par contre, il m’a appris beaucoup de choses sur la vie et sur les rapports humains. C’est ce que je retiens avant tout.

Vous êtes finalement un méridional en grande part. Est-ce une notion qui compte pour vous ?

Mon parcours professionnel n’écarte aucune ambiguïté sur mon attachement au Sud. Par contre, ce n’est pas une « notion » que je revendique ou que je brandis comme un étendard identitaire, c’est tout simplement naturel.

(1) Né à Marseille en 1965, Eric Mangion a été directeur du centre d’art de la Villa Arson à Nice entre 2006 et 2023. Il y a accueilli de nombreuses expositions monographiques et collectives, notamment en lien avec la recherche et l’enseignement. Il a été directeur du Frac Provence-Alpes-Côte d’Azur de 1993 à 2005 dans lequel il a axé une partie de la collection sur des œuvres évolutives. Commissaire ou co-commissaire indépendant de nombreuses expositions en France ou à l’étranger, il fut également directeur artistique du festival « Printemps de Septembre » 2010 et conseiller artistique du festival « Live à Vancouver » en 2011. Membre de la commission danse du Ministère de la culture entre 2013 et 2016, il a présidé le festival « Actoral » et « Montévidéo » (Marseille) entre 2017 et 2023. Critique d’art ayant participé à de nombreuses revues, il assure en 2007 la direction artistique de la revue « Fresh Théorie III ». Il a été enfin cofondateur et directeur de la rédaction de la revue « Switch » entre 2019 et 2022.

(2) LOKKO avait suivi de près la succession houleuse de Nicolas Bourriaud, ancien directeur du MOCO. A relire, ici

Photo de l’espace d’exposition du FRAC, rue Rambaud à Montpellier. Crédit FRAC OM. 

« Walk Man Walk like a Woman » : exposition en cours de Fiorenza Menini jusqu’au 21 octobre. Du mardi au samedi de 14h00 à 18h00 ; en juillet et août, de 15h00 à 19h00 – Entrée libre.

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